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Vente d’armes dans les pays du printemps arabe: la France en ligne de mire

novembre 11, 2014Pas de commentairesJules

Arms Transfers To The Middle East And North Africa: Lessons For An Effective Arms Trade Treaty : tel est le nom du rapport qui concrétise une enquête de 6 ans concernant le transfert d’armes vers Bahreïn, l’Égypte, la Libye, la Syrie ou encore le Yémen, publié par Amnesty International. Et les conclusions du dossier ne sont pas glorieuses comme l’explique Helen Hughes, spécialiste du commerce des armes, qui a pris part au rapport : “Les gouvernements professant actuellement leur solidarité avec la population de ces pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord sont les mêmes que ceux qui jusqu’à récemment fournissaient les armes, les munitions et autres équipements militaires et de police utilisés pour tuer, blesser et soumettre à des arrestations arbitraires des milliers de manifestants pacifiques dans des États tels que la Tunisie et l’Égypte, et qui sont actuellement encore employés par les forces de sécurité en Syrie et au Yémen”. 

Et parmi ces pays “solidaires”, le problème est que l’on retrouve la France, au même titre que l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, les États-Unis, l’Italie, la République Tchèque, le Royaume-Uni et la Russie. Pour ce qui est du cas précis des armes françaises, il semblerait que leur destination “de prédilection” ait été la Libye, pays où les soldats de Kadhafi ont “commis des crimes de guerre et des violations susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité” ne manque pas de rappeler l’ONG. La France est aussi citée dans des cas d’autorisation de vente d’armes à Bahreïn, en Egypte et en Syrie.

“Nos recherches ont mis en évidence l’échec total des mesures de contrôle existantes concernant les exportations d’armes, ainsi que la nécessité d’un traité sur le commerce des armes prenant pleinement en compte le besoin de respecter les droits humains” explique Helen Hugues.

Plus de renseignements sur le site d’Amnesty International. Vous pouvez aussi télécharger le rapport (en anglais) en cliquant ici.

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