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Comment surmonter la crise financière

juin 3, 2015Pas de commentairesJules

Pour surmonter la crise financière et le ralentissement économique, les banques centrales et les gouvernements ont mis en place des politiques monétaires et budgétaires qui, au fil du temps, sont devenus extrêmement expansives. Certaines solutions essayent de lutter contre la crise pour les particuliers comme le regroupement de prêts (voir notre article pour en savoir plus sur le malendettement)

Le coût de ce soutien conjoncturel a été une augmentation massive de la dette publique totale. Ce n’est pas seulement dans les pays périphériques de la zone euro que la dette est à, environ, 100% du PIB, mais aussi aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Dans le même temps, les pertes de compétitivité accumulées ont aggravé la situation et ont enfoncé profondément les déficits des comptes courants dans le rouge.

Les prévisions du FMI

Les prévisions du FMI concernant l’évolution des dettes souveraines en 2010 et 2011, n’indique pas de changements remarquables (voire le graphique ci-dessous). La dette publique va continuer de croître, mettant à la charge des budgets publics de plus en plus d’intérêts à rembourser, pour finalement rendre toute politique fiscale inopérante.

La situation précaire de la Grèce montre le dilemme des pays avec une dette publique élevée. La mise en place immédiate de mesures d’austérité peut être, de prime abord, perçu comme salutaire, cependant, en réalité, augmenter les impôts et réduire les dépenses publiques en pleine dépression économique ne fait, au final, qu’aggraver et prolonger le ralentissement économique. Une montée du chômage et une baisse des revenus disponibles vont provoquer des troubles sociaux.

Comment réagissent les gouvernements étrangers

Les gouvernements des pays industrialisés tentent de gagner du temps et tablent tous, sans exception, sur un nouvel essor conjoncturel autonome qui, via la hausse des recettes fiscales, assainira le budget de l’état.

Les banques centrales essayent également de gagner du temps avant la sortie des politiques monétaires ultra-expansive pour revenir à des taux d’intérêt normaux. En effet, augmenter les taux est synonyme d’aggravation des déficits publics, mais d’un autre côté, trop retarder le retour à la normale, accroît le danger d’inflation.

Conclusion : aucune solution n’est donc en vue concernant l’endettement des états et les marchés financiers réagissent, principalement, en élargissant les écarts de taux sur les obligations. En fin de compte les banques centrales et les gouvernements accepteront de laisser filer l’inflation.

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