L’Île-de-France connaît actuellement une pénurie de logements. Les enquêtes réalisées dans le secteur de l’immobilier ont montré que six régions françaises, dont l’Île-de-France, sont dans un contexte de pénurie de logements. En effet, comme on en parlé il y quelques semaines, il faut construire du logement or les français sont de moins en moins intéressé de devenir propriétaire. Cette problématique préoccupe beaucoup les pouvoirs publics qui cherchent à trouver une solution adéquate et pérenne.
L’Île-de-France connaît depuis une quinzaine d’années une pénurie de logements. Cette région est recensée parmi celles qui sont les plus déficitaires en termes d’habitats.Le rythme de nouvelles édifications a ralenti au cours des deux dernières années. Les biens présentés sur le marché sont de plus en plus insuffisants pour répondre à une demande sans cesse croissante malgré les efforts fournis par les constructeurs de logement LLI.
Force est de constater qu’aucune autre région de la France n’est soumise à un pareil déficit entre l’offre et la demande. Cette conjoncture exerce une pression considérable sur les prix des biens immeubles et sur les loyers. Ainsi, l’Île-de-France connaît la plus forte augmentation dans le secteur. La hausse enregistrée est de l’ordre de 1.000 euros/m² en l’espace d’une année. Le cours moyen affiché dans les vingt arrondissements de la Capitale dépasse les 5.000 euros/m². Les prix de vente des logements anciens ont augmenté en moyenne de 10,6 % sur un an.
L’Île-de-France connaît une pénurie de logements. Ce déficit est estimé à 20.000 logements par an. Les pouvoirs publics se trouvent ainsi confrontés à deux problèmes de taille, à savoir l’accroissement du nombre de la population d’une part, et le manque de logements d’autre part. La solution appropriée consisterait non seulement à édifier davantage de nouveaux habitats, mais aussi veiller à mieux répartir ces nouvelles constructions et cibler les régions où les demandes sont très importantes, comme c’est le cas en Île-de-France.
La pénurie de logements engendre, immanquablement, une flambée des cours de l’immobilier. Pour pallier à ce problème, il faudrait que les pouvoirs publics adoptent une ligne politique qui tienne compte de l’évolution démographique sur l’ensemble du territoire. Les analystes ont, en effet, constaté que la région de l’Auvergne bénéficie de deux fois plus de logements par habitant par rapport à l’Île-de-France. Les professionnels du secteur suggèrent également que le budget alloué par le conseil régional, au titre de la construction de nouveaux logements, soit doublé.